Suite à l’arrêté ministériel du ministère de l’écologie en date du 15 janvier 2013, de nombreuses choses ont changé concernant le contrôle technique des véhicules hybrides. Ainsi, depuis le 10 janvier 2014, ils sont soumis à la même réglementation que les véhicules classiques. Ils doivent faire l’objet d’un contrôle technique bisannuel. Cependant, les véhicules hybrides sont contrôlés dans des conditions différentes de ceux des véhicules à essence et diesel.
Qu’est-ce qu’un véhicule hybride ?
Un véhicule conventionnel est propulsé par un moteur à essence ou diesel, tandis que le véhicule hybride est équipé d’un moteur à combustion interne, d’un moteur électrique et d’une batterie. Tous deux peuvent stocker (et utiliser) de l’énergie.
C’est très simple : lorsque le véhicule est en marche, le moteur électrique fonctionne de manière totalement autonome ou contribue à faire une économie de carburant et les émissions de CO2 tout en augmentant la puissance du moteur à combustion interne.
Le système peut être ajusté à la vitesse à laquelle le véhicule est conduit, par exemple lors du démarrage, du ralentissement, de l’accélération ou de la montée en régime. Dans tous les cas, on constate que les voitures hybrides sont moins polluantes que les autres types de véhicules.
Quelles sont les différents types de voitures hybrides ?
Il existe actuellement quatre types de voitures hybrides. On peut citer entre autres :
- Les micro-hybrides ;
- Les véhicules hybrides légers ;
- Les hybrides parallèles ;
- Les hybrides de série.
Les micro-hybrides fonctionnent uniquement avec un moteur à combustion interne, mais disposent d’un système « start and stop » qui coupe le moteur lorsque le véhicule s’arrête et le redémarre grâce à une batterie électrique.
Quant aux véhicules hybrides légers, un petit moteur électrique les alimente. Par ailleurs, les hybrides parallèles utilisent conjointement un moteur à combustion interne et un moteur électrique. Enfin, les hybrides de série ont un générateur à moteur diesel au lieu d’un moteur électrique rechargeable.
Quelle technologie pour contrôler les véhicules hybrides ?
Par arrêté ministériel du 15 janvier 2013, les véhicules hybrides (et électriques) sont soumis à un contrôle technique plus poussé que les autres véhicules depuis le 10 janvier 2014. On relève 11 points de contrôle supplémentaires relatifs aux équipements électriques et aux batteries.
Ainsi, les points de contrôle sont les suivants : le boîtier de la batterie de traction et ses orifices, la batterie de traction, les câbles et connecteurs haute tension, la tresse de masse (y compris les fixations) et la continuité de masse, les divers équipements électriques et électroniques du circuit haute tension, les immobilisateurs (connexion du câble de charge), la protection de la prise côté véhicule, la prise côté véhicule et enfin la charge. Le câble doit être également vérifié. Sur ces 11 points, huit peuvent conduire à un contre-contrôle.
Les contrôles techniques des véhicules hybrides sont-ils coûteux ?
Le nouveau règlement exige la formation d’experts en contrôle technique pour prouver que le véhicule inspecté est conforme aux exigences. En réponse à cela, certains opérateurs ont légèrement augmenté leurs prix par rapport au précédent contrôle technique des véhicules. Néanmoins, un nombre croissant d’opérateurs alignent leurs prix au même niveau.
Nous pensons que le prix se situera entre 90 et 120 euros. Par ailleurs, il faut également dire que le contrôle technique permet de faciliter la conversion au bioethanol.
Trouvez un centre où les véhicules hybrides peuvent être testés.
Ces types de véhicules nécessitent une attention particulière et un équipement spécial pour effectuer les contrôles techniques. C’est pour cela qu’il ne faut pas choisir n’importe quel professionnel pour effectuer le contrôle.
Il faut opter pour un professionnel qui dispose de l’équipement et du personnel appropriés pour effectuer les contrôles de navigabilité réglementaires des véhicules électriques et hybrides comme c’est le cas de CONTRÔLE TECHNIQUES BASQUES SARL.