Protéger le conducteur, être confortable et produire le moins de bruit possible, ce sont les grands rôles d’un casque de moto. Toutefois, les oreilles des motards bourdonnent et sifflent au bout de 100 ou 200 km à moto, et ce, à cause du bruit de l’air autour du casque. Cette saturation sonore a pour conséquence de fatiguer le cerveau et de rendre le motard moins vigilant sur la route. Pour réduire ces sifflements dérangeants, suivez ces conseils.
Achetez un casque adapté
Le premier conseil pour réduire ces bruits irritants est d’utiliser un casque qui vous va comme un gant. Faites en sorte de choisir un casque qui ne laisse pas des espaces dans les régions de la gorge. Outre le problème de son, porter un casque adapté au conducteur optimise son confort pendant tout le trajet et renforce sa sécurité en cas d’accident.
Afin de trouver la bonne taille du casque, portez-le et essayez d’introduire votre doigt au niveau du front. Si votre index réussit à s’y introduire, le casque est trop grand ce qui favorise les sifflements aérodynamiques dus au vent relatif. Pensez aussi à bouger la tête une fois la jugulaire du casque bien fermée et réglée. S’il bouge ou ne suit pas les mouvements de la tête, il ne vous convient pas.
Le problème est qu’il n’y a pas encore de casque entièrement insonorisé sur le marché pour protéger l’ouïe puisqu’une bonne ventilation est aussi nécessaire pour que le motard ne souffre pas de chaleur en plein trajet. Il vaut mieux miser sur des casques intégrales ou des casques modulables. Sinon, vous devez recourir à d’autres solutions pour un confort auditif optimal.
Portez des protections auditives
Pour un trajet plus long, précisément supérieur à 30 minutes, utilisez des bouchons. Comme le bruit du vent se renforce quand le motard roule à une vitesse supérieure, l’insonorisation du son final dans le casque devient difficile. Pour lutter contre ce phénomène, les bouchons d’oreilles antibruit restent votre allié. En plus d’atténuer et de bloquer tous les bruits, ils offrent un confort à porter avec un casque. Un casque de taille plus grande n’est pas nécessaire. Toutefois, utiliser de bouchons d’oreille pourrait être fastidieux pour les livreurs puisqu’ils doivent les retirer et les remettre à chaque livraison.
Vous pouvez aussi vous protéger avec des filtres pour réduire certaines fréquences de bruit.
Que vous optiez pour des bouchons ou des filtres, vous avez le choix entre des options jetables et lavables. Bon nombre de bouchons jetables, surtout ceux de forme conique sont lavables. Toutefois, au bout d’un certain temps, les mousses imprègnent le cérumen et la transpiration, vous devez donc les renouveler après quelques réutilisations. La meilleure protection reste celles en silicone. Elles durent jusqu’à 3 ans. Il est aussi bel et bien possible de récupérer les protections distribuées dans les usines, les hôpitaux ou autres lieux de travail.
Servez-vous d’un coupe-vent
Étant donné que le vent venant du casque tombe dans la région du cou, investissez dans un casque disposant d’un bon rembourrage autour du cou. Il servira de coupe-vent scellant toute la surface sous le casque. En d’autres termes, le son de turbulence sera bloqué.
Sinon, porter une écharpe ou un cache-cou aide également à bloquer le son venant de la turbulence. Préférez les cache-cou thermiques en polaire pour vous garder au chaud pendant l’hiver.
Essayez de rouler avec une visière fermée
Éliminez les bruits du vent en scellant l’ouverture du casque. Cela empêchera les bruits de l’extérieur de se frayer un chemin à l’intérieur du casque. Vérifiez donc l’étanchéité de votre casque et la fixation de la visière pour éviter les sifflements. Sachez aussi que les visières cassées laissent le vent s’infiltrer facilement à travers les fissures. Un remplacement est nécessaire dans ce cas.
Autres alternatives : installer un bloqueur de brise.