Les hommes et les femmes sont inégaux face aux accidents de la route. Les pouvoirs publics ont lancé un projet d’étude sur la source d’accidents causés par les femmes au volant. C’est également ce que la délégation des droits des femmes et à l’égalité des chances du Sénat avait analysé afin d’obtenir les données en matière d’accidents de la route pour ensuite rendre une conclusion sur le dilemme. De ce fait, pouvons-nous nous fier aux statistiques ? Les femmes font-elles vraiment plus d’accidents au volant que les hommes ?
Une petite étude comparative
Les études expliquent que les femmes ont tendance à conduire des véhicules légers alors que les hommes conduisent souvent de grosses voitures. Les conducteurs les plus expérimentés affirment que le degré de prudence d’un conducteur au volant dépend principalement du type de véhicule conduit. Plus le véhicule est gros, moins il sera vulnérable dans un accident.
Les hommes conduisent plus que les femmes. Ce qui explique une grande différence entre le temps consacré au volant par un homme et celui d’une femme. Cette affirmation sous-entend donc que les hommes se familiarisent beaucoup plus aux automobiles et bien entendu, connaissent les routes plus que les femmes.
Faits ou clichés ?
Malgré la mondialisation, la société de nos jours ne s’éloigne toujours pas de la culture d’avant : la cuisine pour les femmes ou le travail pour l’homme. Les stéréotypes viennent tout d’abord du fait que les femmes ne sortent pas, enfin généralement. Si besoin, elles sortent pour faire de courses ou pour accompagner les enfants à l’école et reviennent faire le ménage à la maison. Ce principe explique certains clichés affirmant que la conduite est misogyne. Raison pour laquelle le cliché sur les femmes au volant reste aussi persistant.
Que disent les statistiques ?
Le nombre des hommes présumés étant à l’origine d’un accident mortel est supérieur à celui des femmes. La statistique démontre qu’en 2015, 82.5 % des hommes conducteurs de véhicules sont à l’origine des accidents mortels en voiture. Quant aux infractions, les conducteurs impliqués dans un accident mortel, à cause de l’alcool au volant, ont été à 92 % des hommes, en 2014. Le résultat évoqué par les chiffres est stupéfiant. Face aux stéréotypes, les femmes représentent moins de dangers mortels au volant. Les chiffres concernant la conduite sous l’emprise de stupéfiants sont également dans les environs de 91 %. Mais le pire, c’est qu’il en est de même pour le nombre de conducteurs tués sur les routes. 75 % des victimes décédés sur les routes sont des hommes. Le nombre d’hommes tués sur les routes est donc trois fois supérieur à celui de femmes.
Y a-t-il des mesures à prendre ?
Combien de femmes sur combien ont appris à conduire dans une vraie école de conduite ? Des études ont-elles démontré que les femmes au volant sortent toutes d’une école et ont débuté la formation avec une assistance personnalisée jusqu’à bien savoir conduire et à connaître les règles sur le bout des doigts ? Cela dit, il n’y a rien de mal à se faire enseigner par son mari ou par un proche, mais il est toujours mieux de se fier à des professionnels en la matière. Dès lors, la femme aura plus de confiance en elle. Les formateurs à leur tour s’engagent à être responsable à 100 % de l’apprentissage des personnes qu’ils forment et de terminer le programme avant de procéder à la livraison du permis de conduire. En outre, les autorités devraient s’engager un peu plus sur la surveillance des conducteurs, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, afin d’éviter au maximum les conduites en état d’ivresse.