La première trottinette a vu le jour au début du 20ᵉ siècle. Rapide et silencieuse, sa version électrique attire aujourd’hui de nombreux conducteurs, des jeunes comme des adultes. Comme pour d’autres véhicules, la conduite de trottinette électrique est encadrée par des règles et des textes de loi. Entre autres, il y a une limite de vitesse à respecter sur certaines voies, des équipements à porter obligatoirement ainsi que des conditions d’homologation. Découvrez dans cet article comment procéder à l’homologation d’une trottinette électrique et quand c’est nécessaire.
Dans quel cas faut-il homologuer une trottinette électrique ?
Pour répondre à cette question, il faut se reporter au niveau de vitesse de la trottinette. Si vous possédez une trottinette électrique ayant une vitesse maximale de 25km/h, sachez qu’elle est systématiquement considérée comme homologuée. Conforme aux normes européennes, elle peut rouler sur des circuits, des parcours et des routes privées. En revanche, dans le cas où la vitesse de votre trottinette dépasse les 25 km/h, vous devez procéder à l’homologation. Pour cela, découvrez ci-après les conditions à remplir.
Quelles sont les modalités à respecter pour homologuer une trottinette électrique ?
Avant d’entamer la procédure d’homologation, vous devez vérifier si votre trottinette répond aux normes de fabrication applicables en Europe. Pour le savoir, regardez s’il est marqué label CE sur l’appareil. Cette vérification est nécessaire afin de déterminer si le véhicule est autorisé à circuler en France ou non. Donc, n’oubliez pas de réclamer un certificat de conformité communautaire au fournisseur lorsque vous achetez une trottinette électrique.
Voici maintenant les deux étapes à suivre pour l’homologation en question :
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L’immatriculation
En amont, il faut immatriculer votre trottinette électrique. Pour remplir cette formalité, vous devez vous rendre au ministère de l’Intérieur. Comme mentionné un peu plus haut, le certificat de conformité est l’un des documents à présenter à l’autorité administrative. En l’absence de ce dernier, l’immatriculation ne peut pas être validée et votre appareil ne pourra pas circuler.
Lorsque la condition est remplie, un numéro d’identification sera délivré pour votre trottinette par le ministère de l’Intérieur. Il vous revient de placer la plaque sur une partie fixe et inamovible du véhicule. En ce qui concerne le numéro d’immatriculation dans la carte grise, il faut le noter en deux lignes de trois caractères.
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La souscription d’assurance
Une fois l’immatriculation effectuée, vous pouvez passer à l’étape finale qui consiste à assurer votre trottinette électronique. Eh oui ! À l’instar d’une voiture ou d’une moto, ce petit moyen de transport pratique est aussi soumis à l’obligation d’assurance pour être homologué. En effet, l’assurance est utile pour couvrir les éventuels dommages corporels et matériels causés en cas d’accident.
Il s’agit de la couverture minimum, mais vous avez la possibilité de souscrire à d’autres garanties dans les clauses de votre contrat d’assurance trottinette électrique. Parmi les options envisageables, il y a entre autres la couverture vol. Cependant, si vous êtes déjà protégé par une assurance multirisque habitation, cette couverture prend effet si votre appareil est volé dans votre domicile.
Bon à savoir également que ce ne sont pas toutes les compagnies d’assurance qui proposent des options de couverture pour la trottinette électrique. Veillez donc à prendre le maximum de renseignements avant de souscrire auprès d’un organisme assureur.
Après l’homologation de votre trottinette, vous devez vous munir de quelques équipements de sécurité pour rouler en toute sécurité. Le premier accessoire must-have pour conduire une trottinette électrique est évidemment le casque (de vélo ou de moto). Le non-port du casque vous expose à des sanctions. Vous devez également avoir des genouillères. Comme leur nom l’indique, elles servent à protéger les genoux en cas de chute. Autres équipements utiles, des gants et des vêtements protecteurs.